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En balade à Tarascon-sur-Ariège, Baudoin, la quarantaine, tombe par hasard sur une exposition de peintures où il est littéralement happé par deux toiles, esquissées par la même artiste. Cette artiste, c'est Léna, une femme fragile, discrète, qui refuse catégoriquement de s'en séparer, même contre une forte somme d'argent. Mais quels secrets et mystères entourent ces tableaux ? Et, d'ailleurs, pourquoi Baudoin insiste-t-il autant pour se les approprier ? Des non-dits entraîneront une cascade de conséquences et l'entrée en scène de personnages pittoresques. Marionnettes ou acteurs de leurs propres vies ? C'est la question qu'ils se poseront souvent alors que s'entrecroisent les fils d'une histoire tissée d'émotions et de sentiments exacerbés...

De 1948 à 1980, entre Douarnenez et les côtes mauritaniennes. L'histoire d'une odyssée, celle de trois amis inséparables, partis pêcher la langouste sur les côtes africaines, animés d'un même rêve : faire fortune. Ils forment le bel équipage de Fleur de Sable, le langoustier construit de leurs mains. Pour Christian, devenu père de famille, quitter Elisa et les enfants est rude...

« Pour en finir avec la Bretagne ! » Drôle d'idée pour l'un des écrivains les plus inspirés d'Armorique qui plus est lorsqu'il s'agit de prendre la route. C'est pourtant dans cet état d'esprit que trois ans durant, il va sillonner la Bretagne dans tous les sens, au hasard de ses humeurs et de son inspiration. Et qui mieux que Bob Kerjan pour prendre les commandes de son fidèle van et de nous ravir au fil des pages et des étapes ? Après un premier ouvrage qui nous entraîna, au départ de Nantes, sur les routes sinueuses du Morbihan et de l'Îlle-et-Vilaine ("La balade de Bob Kerjan, livre premier"), Hervé Bellec s'attaque cette fois-ci aux Côtes-d'Armor et au Finistère avec Ouessant en ligne de mire afin d'achever ce périple rocambolesque, curieux et sensible, piquant parfois, à l'image du personnage, aussi attachant qu'imprévisible.

En Bretagne, Jean-Baptiste Reculou, héritier d'une dynastie de paysans éleveurs, aime venir méditer devant l'Océan. Il fait revivre ces ancêtres pour l'aider à répondre à ses questions très contemporaines sur l'abattage du troupeau ou la mise en jachère de certains de ses terres. Chronique du monde paysan.

Victime d'un terrible choc à la mort de sa mère, le petit Joachim perd la parole. L'enfant, déjà orphelin de père, se mure dans le silence ; la médecine et les reliques de saint Antoine auprès desquelles on le conduit en pèlerinage semblent impuissantes à l'en sortir. Dans la France de 1870, le mutisme soudain d'un enfant laisse, si l'on peut dire, les autres sans voix, d'autant plus que l'état de santé du garçon, qui boude la nourriture, s'altère de jour en jour. Seul Léon Blanchet, son grand-père paternel, refuse ce mauvais coup du destin et met en oeuvre une patience sans borne pour distraire le petit Jo, s'occuper de lui sans relâche et lui redonner goût à la vie. Et, contre toute attente, l'amour de cet aïeul finit par réussir là où la médecine a échoué. Non seulement Joachim recommence à parler, mais il fait de rapides progrès et peut bientôt rejoindre l'école et les enfants de son âge. Il y acquiert une belle assurance, décide d'affronter la vie et, quelques années plus tard, de retour au pays natal, devient même un homme de communication au service de sa commune.

Le roman d'une famille bretonne au XXe siècle et d'une fratrie disparate vu à travers la plus fragile des six enfants. Dans la région de la baie de Douarnenez, les parents Cosmao ont acheté une petite ferme, Kermordrouz Izella, d'où l'on perçoit la rumeur de la mer et distingue les marais à bécassines au-delà des terres à blé. La maison voit grandir six enfants. La benjamine, Toinette, née en 1947, a la sensibilité à fleur de peau. C'est autour d'elle que se déploie l'histoire d'une fratrie disparate parmi laquelle beaucoup ont jeté aux orties leurs racines rurales. Pas Toinette. Après une parenthèse dans la capitale, celle que ses frères et sœur ont toujours méprisée reviendra veiller sur son vieux père et les lieux de son enfance. De ses souffrances accumulées jaillira la vérité d'un règlement de compte magistral. Sous la bienveillance du pommier qui a tout vu, tout entendu... et dont plus personne ne cueillera les pommes. À moins que... Un nouveau grand Jaouen.

Années 1950 dans le Berry. Fernand, paysan, décide de reprendre la métairie de Mme Civray. Dès ce moment, le sort semble s'acharner sur sa famille : sa femme meurt, suivie par la fiancée de son fils, puis ses bêtes se mettent à souffrir d'un mal inconnu. Aussi quand sa fille, Thésette, tombe amoureuse du fils Civray, il décide d'empêcher cette idylle de peur qu'un nouveau drame ne se produise.

Dans les textes anciens, la forêt de Paimpont apparaît sous le nom de Mère-Forêt, la forêt des origines, à laquelle les paysans accordent une importance d'autant plus grande que leurs aïeux y ont vécu et ont acquis des droits transmissibles/ Vers la fin du XVIIè siècle, dans cette fortêt, tout comme à Quénécan ou à Huelgoat, les paysans du centre Bretagne ont été confrontés au développement de la métallurgie au charbon de bois. Peu à peu, ils perdent leurs droits anciens. Le fer contrele bois, les forges contre la forêt ; la vie qui change... Vincent, le personnage principal de ce récit, vit douloureusement cette situation que ses problèmes personnels amplifient.

L'histoire de deux femmes, entre 1919 et 1939 : soeurs, femmes et mères à la croisée de leurs vies, entre deux pays - Bretagne et Québec - face à des choix cruciaux : quel héritage culturel et patrimonial devront-elles transmettre à leurs enfants ? Un regard sur une époque de transition et les bouleversements vécus par les personnages.